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Pourquoi je n'irai pas aux Kapparot cette année



Ah les Kapparot ! Un seul mot qui déclenche tant de réactions et d'opinions différentes. Pour ma part, le rite des Kapparot a toujours fait partie intégrante de mon enfance et adolescence. Joyeusement, toute la famille se mettait en route, l'odeur des volailles se faisait sentir dans tout le périmètre de l'abattoir. Nous les filles, étions obsédés à l'idée que la volaille nous touche et toutes les techniques étaient bonnes pour éviter ça. Ce n'était que tard dans la soirée que nous nous mettions en route, heureux et confiants. Puis, je devins adulte et j'ouvris les yeux. Je vis des volailles maigres, très maigres. On me dit que cela fait trois jours qu'elles n'ont pas été nourris. Entassés par dizaine dans des cages sales et dégradés, beaucoup se battent à l'intérieur. Je remarque des dizaines de volailles blessés, d'autres agonisantes voire déjà mortes. Je vois des jeunes employés se permettant d'attraper les poulets violemment en riant, d'autres qui les balancent comme on ferait pour un sachet de pomme de terres. Je suis horrifiée face à cette maltraitance animale. Est ce la une façon de se purifier devant D.ieu avant Kippour? Certainement pas en méprisant Ses créatures. Cette Mitsva est si belle et profonde.

Nous pouvons utiliser des volailles sans les maltraiter, en les nourrissant, en les laissant en plein air. Nous pouvons les attraper délicatement, avec le respect qui es dû au animaux, comme notre sainte Torah nous l'ordonne. Et c'est seulement de cette façon, que je pourrai me présenter fièrement devant D.ieu demain, le jour de Kippour.
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