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4 astuces pour que les enfants obéissent plus facilement par Caroline Mezajac




Chavouot s'est achevé et les enfants reprennent le chemin de l'école. Sauf que le soir, nos petits trésors sont de retour parmi nous grâce à D.ieu et avec l'été qui arrive, les challenges de l'éducation refont surface.

Un des plus grands challenges que rencontrent les parents est de faire obéir leurs enfants. Sans avoir a négocier à n'en plus finir ou a promettre des récompenses extravagantes ou des punitions menaçantes. Les enfants doivent obéir tout simplement parce que leurs parents l'exige.

Dans cet article inspiré de l'éducation positive, vous trouverez 5 astuces qui vous guideront dans ce "goal".


1) Donner des consignes positives


S’il y a bien un outil d’éducation positive qu’on retrouve partout, c’est bien celui des consignes positives.

La parentalité positive nous invite à donner des consignes positives aux enfants qu’ils vont plus facilement pouvoir respecter que des interdits. Les formulations positives permettent de transformer les interdits en consignes, en règles.

Une demande formulée de manière positive indique en effet aux enfants ce que nous voulons qu’ils fassent, plutôt que ce que nous voulons qu’ils ne fassent pas. Dire ce que nous ne voulons pas ne rend pas forcément évident ce que nous voulons.


Quand une demande est formulée dans un langage affirmatif, le cerveau peut plus facilement traiter cette demande pour construire une action différente. C’est pour cette raison que les formulations positives des consignes sont un des principes clés de la parentalité positive.

Pour des consignes efficaces afin de rediriger des comportements inappropriés, il est possible d’abord de se connecter avec l’enfant sur le plan émotionnel (“tu es en colère”, “tu as envie de…”, “tu penses que…”) avant de formuler des demandes qui vont l’amener à rediriger son comportement. Par ailleurs, plus la consigne est claire, plus la coopération des enfants est facilitée.


Ainsi, une consigne du type “Calme toi” ou “Range ta chambre” sont trop vagues pour que l’enfant comprenne exactement ce que l’adulte attend de lui. Cela nous invite, en tant qu’adultes, à réfléchir à nos attentes précises : qu’est-ce que j’attends de l’enfant quand je lui demande de se calmer (qu’il s’asseye, qu’il se taise, qu’il sorte de la pièce…) ? qu’est-ce que j’attends de l’enfant quand je lui demande de ranger sa chambre (a priori, pas de fourrer tous ses jouets sous le lit… ce qui pourtant est une manière appropriée de ranger sa chambre aux yeux de l’enfant) ? “Range ta chambre” peut devenir “Range les livres sur les étagères, mets les vêtements sales dans la panière et fais ton lit”.

Quelques exemples :

  • Ne crie pas devient Chuchote

  • Ne bouge pas devient Assieds-toi

  • Ne tape pas devient Caresse.


2) Faire valider les consignes par les enfants.

Quand on passe une consigne aux enfants, il est possible de vérifier leur compréhension desdites consignes en leur posant des questions du type : Comment comprends-tu ma demande ? Pourrais-tu me dire ce que tu as retenu ? Pourquoi penses-tu que je te demande cela ? Qu’est-ce que cela signifie pour moi ? Tu as mis les livres sur l’étagère et ton pantalon sale dans la panière. Il reste seulement un tee shirt par terre : tu te souviens où vont les tee shirts ?


Les contextes évoqués peuvent être multiples parce qu’ils dépendant de l’âge et des problématiques rencontrées.


3) Poser la question “et si ?”


Afin d’assurer la compréhension des consignes (et d’éviter aux enfants de se retrouver dans des situations difficilement maîtrisables dans l’urgence), il est intéressant de jouer au jeu du “Et si tu te trouvais dans cette situation, que ferais-tu ?”.

Les contextes évoqués peuvent être multiples parce qu’ils dépendant de l’âge et des problématiques rencontrées.


4) Remercier et valoriser.


Nous pensons toujours à sermonner les enfants quand ils adoptent des comportements qu’on estime inappropriés. En revanche, on oublie facilement de les valoriser et les remercier quand ils coopèrent.

L’idée est de repérer les compétences de l’enfant ainsi que toutes ses attitudes positives. Le moindre détail peut être important. De simples petites phrases peuvent faire beaucoup de différence aux yeux des enfants : Merci de m’avoir laissé téléphoner dans le calme. J’ai remarqué que ça fait deux jours que tu débarrasses la table sans que j’ai besoin de te le demander et c’est très plaisant. C’est ce que j’appelle une chambre bien rangée !


Qu'Hashem aide et guide chaque parent dans la mission si sacrée de l'éducation !

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